Radin est une bonne comédie. Le thème est évidemment riche de situations comiques, d’où une belle série de gags, Dany Boon endosse à merveille se rôle avec beaucoup de justesse. J’ai passé une séance sans m’ennuyer avec quelques éclats de rire. Croyez-le, personne ne regrettera le prix de son ticket de cinéma !
Mr. Ove est une comédie dramatique. À 59 ans, grincheux et dépressif, Ove n’attend plus qu’une seule chose de la vie : la mort ! L’histoire d’amour, en flash-back, du jeune ouvrier Ove et de sa belle et cultivée Sonja, ne s’imposait guère, mais elle n’empêche pas le film d’atteindre son but : essuyer les larmes avec le sourire. Et l’humour froid à la suédoise relève cette comédie de façon piquante, grinçante avec une émotion subtile…
Cézanne et moi est une comédie dramatique historique. La reconstitution est intéressante, mais le film moins. Couleurs, paysages, costumes, accessoires, casting : tout est prêt, rien ne manque. malheureusement freinée par une réalisation inégale et l’interprétation… Si Zola/Canet trop effacé, Cézanne/Gallienne en fait trop, mal vieilli avec un accent aixois approximatif. C’est entre un tableau ou une croûte.
Juste la fin du monde est un mélodrame familiale. Le film est bavard, lyrique, parfois hystérique,.. voir agaçant. Un huis clos étouffant au casting de luxe avec de grands numéros d’acteurs, chacun ayant une belle partition à défendre.
War Dogs est une comédie dramatique cynique. Sur fond de guerre et de trafic d’armes, c’est drôle, terrifiant, et révélateur de la machine de guerre américaine, qui fonctionne au pognon, aux dessous-de-table, à la contrebande et aux arrangements pourris. La mayonnaise prend davantage quand le scénario joue ouvertement de la comédie grinçante. C’est enlevé, jouissif, et incroyablement joué par Jonah Hill et Miles Teller, entre autres.
Victoria est une comédie anodine, La drôlerie reste cependant en deçà de ce qu’on pourrait attendre, éclipsée par une intrigue romantique très banale. Le talent de Virginie Efira et de Vincent Lacoste ne suffit pas pour faire un bon film.
Free state of Jones est un biopic classique vu sous un angle héroïque. Si sur le papier l’histoire est passionnante, et ses thématiques hyper actuelles, la reconstitution est intéressante à part quelques longueurs et dommage que le scénario soit trop scolaire et que la réalisation soit trop sage et peinent à donner de l’épaisseur, du nerf, à l’ensemble.
La taularde est un drame sur le milieu carcéral féminin.
Dans cette succession de mésaventures attendues, la belle Sophie Marceau bataille avec une hargne indiscutable. La foi absolue qu’elle met dans son personnage nous attendrit d’autant plus qu’on a tout le mal du monde à croire au parcours, non pas crédible… de plus ce film est servi par des dialogues non affûtés.
Toril est un drame. Implanté dans un décor aride de western méridional où l’autorité ne se conçoit guère qu’au masculin, le modestement calibré « Toril » repose de surcroît sur un casting dominé par Vincent Rottiers très bon. ce thriller sombre et fataliste fait passer le temps sans plus.
