La famille Hennedricks est une comédie familiale. Certaines scènes de la Famille Hennedricks frisent le ridicule, comme celle où Justine s’acharne à vendre des croquettes de nouilles sur la plage pour se renflouer. Bref, une comédie sympathique, mais bien poussive.
Le moine et le fusil est une comédie dramatique. La mise en scène du film ne témoigne d’aucune singularité, et s’inscrit dans le tout-venant du découpage et du filmage international audiovisuel mondialisé. Rien de révolutionnaire et d’original dans la facture. Mais le film ne manque pas d’humour et d’humanisme.
Vice-versa 2 est un film d’aventure, animation. Aussi merveilleux que sophistiqué, débordant d’idées à chaque plan et sublimé par une animation éblouissante qui s’aventure parfois dans l’expérimentation formelle, le film en ébullition constante aborde des thèmes profonds : l’estime de soi, les émotions exacerbées ou refoulées, la mémoire, le système de croyances, l’imaginaire.
Maria est un biopic, drame. Maria aura passé sa vie à mener un combat pour raconter ce qui s’est réellement passé sur ce tournage, face à une société qui n’était pas prête à l’écouter », se désole Anamaria Vartolomei. Elle lui rend grâce en l’incarnant de façon si juste dans ce film beau, dur et bouleversant.
Gloria ! est un drame, historique, musical. Le film distille une intrigue assez étonnante, notamment sur le sort cruel réservé à Teresa avant sa révolte, et conte la revanche de la chanson populaire sur la musique classique, ce qui débouche sur des scènes finales enjouées…
Paradis Paris est une comédie. Dans ce film à sketches où les différents personnages se croisent parfois, Marjane Satrapi parle de l’amour, de la vie, de la mort, de tellement de choses qu’on ne comprend pas vraiment le message qu’elle veut passer. Une chronique décousue malgré l’énergie d’un casting alléchant.
Les Guetteurs est un film fantastique, épouvante-horreur. Audacieusement mis en scène, Les Guetteurs ont davantage l’allure d’une promesse pour l’avenir – que l’on imagine radieux – d’Ishana Shyamalan que d’une œuvre aboutie. Du haut de son vingtenaire, la réalisatrice signe donc un film que l’on qualifiera de courageux et précoce, bien que foncièrement inégal…
Juliette au printemps est un drame. Cette œuvre, bien que chargée de bonnes intentions, se perd dans sa propre abondance et la cacophonie de ses thèmes.