L’amour au présent est une comédie dramatique, drame, romance. La sincérité totale de l’Amour au présent emporte défauts et mièvrerie, dans sa sentimentalité minutieuse à laquelle peu de films se risquent. Un duo merveilleux (Florence Pugh et Andrew Garfield), où l’émotion n’est jamais exactement là où on l’attend.
Six jours est un bon thriller. Étonnamment, c’est un réalisateur américain d’origine espagnole, Juan Carlos Medina, qui parvient à instaurer cette chappe de plomb s’abattant sur ses personnages et clouant le spectateur à son fauteuil. Il maîtrise à la fois cet environnement anxiogène, tout comme le compte à rebours qui rythme l’intrigue et plane, telle une épée de Damoclès, au-dessus des protagonistes.
Un ours dans le jura est une comédie, thriller. Une comédie noire très réussie et délicieusement amorale fait penser au « Fargo » des frères Coen, avec ses personnages de bras cassés cupides et ses paysages enneigés. Une vraie belle surprise !
Planète B est une science fiction, thriller. Cette nouvelle œuvre n’oublie pas de distraire tout en relayant un message politique certain, dénonçant notre désordre environnementale autant que la manière dont sont traités les migrants. Le film évite heureusement de sombrer dans le brûlot revendicatif pénible.
Les cadeaux est une comédie décousue. Un excellent casting, mais des scènes qui se suivent sans fil conducteur, des dialogues un peu lourds. En résumé, ce film n’est pas un cadeau !
Joli, joli est une comédie musicale. Tout est « joli joli » dans ce film : les mélodies délicates, les paroles mélancoliques, les chorégraphies tourbillonnantes, les décors rutilants. Et bien sûr les acteurs, qui donnent tous de la voix.
Mon inséparable est un drame. A la limite de la performance, l’actrice impressionne, certes, mais sa prestation est si voyante qu’elle ne sert pas toujours les intérêts de ce film émouvant, mais bancal.
Sara Bernhardt, La Divine est un drame, romance. Nicloux fait revivre la comédienne de manière extrêmement moderne, et Sandrine Kiberlain en propose une incarnation vibrante et virevoltante. De sa prestation, on retient notamment ce rire qui jaillit comme un grand éclat de vie et de liberté.
Oh, Canada est un drame. Si ce film donne parfois dans le morbide, le comédien de 75 ans y livre une composition de haute volée dans la peau usée de cet homme à bout de forces, qui s’oblige à se confronter à ses lâchetés et ses mensonges passés…