Les fantômes est un drame, thriller. De ce récit de deuil, Jonathan Millet tire une enquête à la lisière du film d’espionnage, mais qui repose sur une structure et des effets rebattus.
Pourquoi tu souris est une comédie. Malheureusement, le scénario patine très vite. La satire est trop gentille pour faire rire. Le trio d’excellents comédiens ne fait pas d’étincelles.
La famille Hennedricks est une comédie familiale. Certaines scènes de la Famille Hennedricks frisent le ridicule, comme celle où Justine s’acharne à vendre des croquettes de nouilles sur la plage pour se renflouer. Bref, une comédie sympathique, mais bien poussive.
Paradis Paris est une comédie. Dans ce film à sketches où les différents personnages se croisent parfois, Marjane Satrapi parle de l’amour, de la vie, de la mort, de tellement de choses qu’on ne comprend pas vraiment le message qu’elle veut passer. Une chronique décousue malgré l’énergie d’un casting alléchant.
Les Guetteurs est un film fantastique, épouvante-horreur. Audacieusement mis en scène, Les Guetteurs ont davantage l’allure d’une promesse pour l’avenir – que l’on imagine radieux – d’Ishana Shyamalan que d’une œuvre aboutie. Du haut de son vingtenaire, la réalisatrice signe donc un film que l’on qualifiera de courageux et précoce, bien que foncièrement inégal…
Juliette au printemps est un drame. Cette œuvre, bien que chargée de bonnes intentions, se perd dans sa propre abondance et la cacophonie de ses thèmes.
La petite vadrouille est une comédie. Le scénario est vraiment poids léger. Cela donne un film un ton monotone et peu intéressant. Les acteurs sauvent un peu les meubles, Daniel Auteuil notamment, à l’aise dans son rôle de crésus candide.
En attendant la nuit est un drame. Ce drame, qui cultive la fantaisie… Mais son histoire chemine sur un rythme un peu inégal, et se conclut avec une fin qu’on voit venir, hélas, trop rapidement.
Salem est un drame. Multipliant les métaphores religieuses chaotiques et s’encombrant d’effets de mise en scène superflus, Salem, dans sa dimension fantastique, tire vers le caricatural.
Green house est thriller. Un film pas exempt de défauts (la conclusion un peu décevante et certaines scènes à la limite du crédible), mais dont le rythme lent et la pudeur de la mise en scène parviennent à refléter la cruauté du piège dans lequel s’est mis elle-même sa protagoniste.