Chien blanc est un drame. L’histoire, qui interroge le racisme et ses racines, est très forte. Malheureusement, le traitement manque de finesse et peine à émouvoir.
Comme un lundi est une comédie. Si le film parvient à convaincre lorsqu’il s’abandonne à une forme de nonsense presque outrancier, il ne réussit guère, dans la seconde moitié, à surmonter le manque d’originalité de son conte moral.
Un homme en fuite est un film policier. On aurait aimé défendre davantage ce premier film signé Bastien Debraux. Dommage que l’histoire ne tienne pas la distance et que les incessants flash-back finissent par imposer une lourdeur fâcheuse au scénario.
Neuilly-Poissy est une comédie. On ne croit pas à grand-chose dans cette comédie bancale, où il suffit d’un bon repas de boulettes pour que les détenus musulmans se réconcilient avec leur camarade juif. Au-delà de ces clichés lourdingues, le personnage de la femme de Daniel est carrément irritant.
Le tableau volé est une comédie dramatique. Propos intelligent pour un film qui va à rebours des attentes, mais manque d’une approche marquée et reste dans une tonalité neutre. Ni une fantaisie jubilatoire ni un drame s’attachant au caractère incandescent d’une telle découverte.
Première affaire est un drame. Malheureusement, c’est par ce mécanisme même que le film pèche : le physique tout en légèreté et la petite taille de la comédienne – qui s’est montrée excellente dans d’autres films – Noée Abita, tout comme la trop grande fraîcheur du personnage font que rien ne fonctionne : ce décalage est trop important, invraisemblable, et on n’y croit pas une seconde.
Monkey Man est un film d’action. Sous ses airs de pur divertissement grand public, Monkey Man dénonce les injustices de castes en Inde, ainsi que les violences faites aux femmes ou aux « hijras », cette communauté indienne appartenant au « troisième genre ».
Le mal n’existe pas est drame. La beauté et la lenteur sont au rendez-vous; la fable écologique remplace les démêlés sentimentaux. Il n’est pas sûr qu’on y ait gagné quoi que ce soit. Le réalisateur hésite entre le conte et le réalisme, ne choisit pas vraiment entre poésie et suspense. Cela laisse un peu coi.
Yurt est un drame. Malgré quelques scènes fortes dénonçant la brutalité des punitions corporelles infligées aux élèves, l’ensemble est caractérisé par une esthétique lisse (alternation pittoresque entre noir et blanc et couleur) qui dessert son sujet et banalise le film.
Drive-Away Dolls est une mauvaise comédie. Sans queue ni tête, Drive-Away Dolls croule sous les références, voire l’autoréférence, en livrant une caricature défraîchie des comédies comptant déjà parmi les moins inspirées des frères Coen.