Santosh est un thriller, drame. Mêlant adroitement thriller pur et drame social, Sandhya Suri réussit à exposer toute une batterie de sujets brûlants – système des castes, persécution des musulmans – de manière à la fois très frontale et totalement lisible pour le spectateur non averti.
Eat the night est un drame, thriller. De l’histoire d’amour incandescente au thriller halluciné, Eat the Night se déploie des docks du Havre jusqu’aux reliefs infinis d’un jeu vidéo d’heroic fantasy. Les univers se contaminent dans un récit audacieux, où Caroline Poggi et Jonathan Vinel tracent le chemin d’un cinéma qu’on ne voit nulle part ailleurs.
Longlegs est un film Epouvante-horreur. Reste une ambiance sombre bien mise en scène et une très soignée esthétique cafardeuse… Mais cela ne suffit pas à gommer l’impression de déjà-vu.
Les gens d’à côté est un drame. Ce film raconte avec subtilité une histoire d’amitié contrariée par les opinions politiques des uns et des autres. La relation entre Lucie et Julia est touchante. Si le secret autour du métier de Lucie introduit du suspense, le film manque cependant un peu de nerf et d’enjeux.
Sons est un drame, thriller. Dans une atmosphère pesante et anxiogène, Sidse Babett Knudsen est méconnaissable en surveillante implacable qui dissimule un secret et met en scène sa vengeance à travers un jeu diu chat et de la souris insidieux et sadique. Une femme de pouvoir magnifiée par la mise en scène qui immerge au coeur d’un microcosme où règnent chaos et violence.
King of Kindness est un drame. Comme tout film à sketches, le résultat est inégal et n’évite pas les longueurs, mais on salue encore le gout pour la transgression, l’outrance, l’horreur et l’absurde du cinéaste grec qui a la cote à Hollywood. Une comédie noire imprévisible, folle et cruelle.
Horizon : une saga américaine Chapitre est un western, drame. Avec cette gigantesque épopée en quatre films, Kevin Costner souhaite raconter le Far-West avec beaucoup de précision historique. Le premier volet est presque impossible à résumer tant son intrigue fourmille de récits autonomes, de personnages, d’actions parallèles.
Les fantômes est un drame, thriller. De ce récit de deuil, Jonathan Millet tire une enquête à la lisière du film d’espionnage, mais qui repose sur une structure et des effets rebattus.
Les pistolets en plastique est une comédie loufoque et satirique. Le gratin de l’humour français est réuni dans la comédie la plus trash de l’année, inspirée de l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès. Entre les enquêtrices qui dissertent d’apéro à base de verrines, la gardienne d’immeuble au racisme décomplexé et les flics danois totalement butés face aux flics français d’une nullité, on est tout le temps surpris et on rit énormément.
La famille Hennedricks est une comédie familiale. Certaines scènes de la Famille Hennedricks frisent le ridicule, comme celle où Justine s’acharne à vendre des croquettes de nouilles sur la plage pour se renflouer. Bref, une comédie sympathique, mais bien poussive.