100 millions est une comédie. Pas originaux, non plus, les personnages dont les caricatures sont poussées à l’extrême comme les enfants du couple de nouveaux riches, forcément aux antipodes l’un de l’autre (la fille est baba cool, le fils patron de start-up). Reste le plaisir de voir sur grand écran s’ébrouer deux poids lourds de la comédie française.
Lire Lolita à Téhéran est un drame. Le film montre la brutalité du pouvoir islamiste tout en offrant de beaux moments d’une solidarité entre ces femmes. Les actrices Mina Kavani, Zar Amir Ebrahimi et Raha Rahbari, toutes exilées, sont très justes, emportées par Golshifteh Farahani, bouleversante.
Je le jure est un drame judiciaire. En brossant le portrait d’un homme dont la vie est enfermée dans un espace géographique et social, le film nous montre comment des institutions, ici la justice, peuvent parfois contribuer à ouvrir des horizons, et se révéler utiles, même incidemment, pour faire bouger les lignes de destins tout tracés.
Les Bodin’s partent en vrille est une comédie comique. Le scénario improbable mais originale, les vannes qui font sourire et un bel l’accent paysan . On savoure les paysages sublimes, une bonne ambiance et un message gentiment naïf qui séduiront à coup sûr les adeptes du genre.
La cache est une comédie. Au final, l’émotion nous cueille avec ces dernières images de Michel Blanc (dans le rôle de « père-grand »). Le comédien a tourné ce film il y a pile un an. Soit six mois avant de mourir brutalement, le 3 octobre dernier.
Magma est un drame. Très maîtrisé, le long-métrage maintient son suspense de thriller de bout en bout, tout en nous plongeant dans l’atmosphère d’une île tiraillée par des tensions sociales.
Prosper est une comédie, fantastique. Le mélange entre thriller et comédie prend, surtout grâce à cet univers de la sape trop rarement approché par le cinéma, et pas cette double dose de Jean-Pascal Zadi.
The Alto Knights est un biopic, policier , drame. Un peu de maquillage, une coiffure et une voix différentes, quelques effets spéciaux, et la magie du cinéma opère. Un tour de force technique, qui n’était certes pas indispensable, mais vient renforcer l’intérêt de ce film.
The Last Showgirl est un drame. Avec ce film parfois un peu redondant, en forme de mise en abîme, Pamela Anderson se révèle à la fois poignante et éblouissante, aux côtés notamment de Jamie Lee Curtis, qui offre d’une performance bluffante.
Parthenope est un drame, romance. Sorte de fresque immobile, « Parthenope » raconte la vie d’une femme qui a tout pour elle, mais qui prend la liberté de ne pas en faire grand-chose.